PISA : France et Belgique, champions de l’inégalité
Le service d’étude de l’Aped livre son analyse des données fournies par l’enquête PISA 2012. Ce travail confirme la situation catastrophique de l’enseignement en Belgique et en France en matière d’équité sociale. Il montre également comment les mécanismes de ségrégation — sociale ou académique — sont responsables de la reproduction de ces inégalités scolaires.
Wallonie-Bruxelles : trop d’exclusions scolaires
Bernard De Vos, délégué général aux Droits de l’enfant, a remis son rapport annuel en novembre. Il a particulièrement dénoncé des exclusions plus nombreuses...
Pauvreté des familles et droits des enfants
424 000 enfants sous le seuil de pauvreté en Belgique ! Un Wallon pauvre sur trois est un enfant ! Ces données ont été...
Flandre : l’inégalité scolaire croît
Deux chercheurs de la KU Leuven le révèlent : la répartition entre les écoles des élèves issus de milieux favorisés et défavorisés est de...
Décret inscriptions : le bricolage continue
Dans la presse du 22 novembre, on apprenait que le CDH, parti de la ministre de l’enseignement obligatoire, M-M. Schyns, comptait remplacer le système de l’adossement par des partenariats pédagogiques (entre écoles primaires et secondaires). Rien d’acquis, encore : il fallait discuter ce changement en intercabinets, avant de le présenter au gouvernement, de modifier le décret inscriptions et le voter au Parlement. Le CDH joue gros : il risque d’être sanctionné – en mai prochain - par les électeurs de Bruxelles, là où la lutte des places est la plus tendue. Aux dernières nouvelles, l'idée est remisée au frigo (le PS y voyant une autre forme d'adossement) et une éventuelle révision du décret est reportée à la prochaine législature.
Il est sans doute utile de rappeler la (pro)position de l'Aped en la matière.
PISA : les écarts se creusent !
La publication des résultats de l'enquête PISA 2012 a donné lieu à des réactions très contrastées. Rappelons que de l'OCDE, organisme international de "coopération"...
Gratuité de l’enseignement : une promesse oubliée, un principe juridique bafoué
Mathias El Berhoumi, juriste, professeur à l’Université Saint-Louis et à l’Ichec, lance un fameux pavé dans la mare. Le titre de sa contribution en...
Le Groupe d’Intervention Scolaire (GrIS Wallonie) des LGBT injustement pris à partie
L'homophobie et l'hétérosexisme sont des insultes à l'intelligence et à l'humanité. C'est pourquoi nous ne tolérons pas que les interventions du GrIS Wallonie dans les écoles soient attaquées dans une carte blanche médiocre, publiée par la Libre Belgique ce 29 novembre. Le GrIS est un groupe d’intervenant-e-s bénévoles gays, lesbiennes et bisexuel-le-s, qui viennent dans les écoles pour tenter de démystifier l’homosexualité auprès des jeunes.
Minorisés, étiquetés, stigmatisés, harcelés et discriminés, les lesbiennes, gays, bi et transgenres (LGBT) – et leurs proches, mais aussi les hétéros soupçonnés d’être homos – souffrent dans le système scolaire. Elèves comme membres du personnel. S’il n’existe, à notre connaissance, aucune étude quantitative à propos de l’impact de l’homophobie sur la scolarité – du moins en Belgique -, les enquêtes qualitatives ne manquent pas et révèlent toutes cette triste réalité. Les plus terribles et éclairantes ont trait au taux de suicides des jeunes LGBT.
Alors, quand déboule dans le champ médiatique une carte blanche aussi effarante que celle que la Libre Belgique a jugé bon de publier aujourd'hui, nous nous devons de réagir ! A commencer par donner la parole à Joey P. Delatte...
Anvers : la coalition dirigée par De Wever n’aura pas tardé à frapper l’enseignement...
Des échos nous parviennent de la métropole anversoise. Et ils en disent long sur ce que la coalition dirigée par Bart De Wever entend...
Personnel administratif et ouvrier de l’enseignement de la Communauté française : la manifestation était...
200 travailleurs de l’enseignement ont manifesté jeudi dernier à Bruxelles pour protester contre un projet d’économie visant le réseau officiel. Une mobilisation de ce genre, à peine une semaine après la rentrée scolaire, est de bon augure. Sauf que les déclarations syndicales entendues à cette occasion ont franchement de quoi inquiéter.