Savoirs et citoyenneté critique à l’ère de la globalisation capitaliste

Si un autre monde est possible et souhaitable, alors l'école démocratique, celle que nous appelons de nos voeux, devrait se donner pour mission de transmettre aux jeunes les connaissances et les compétences qui permettent de comprendre et de participer à la transformation de ce monde. Mais sous le règne du capitalisme, l'école remplit des fonctions bien différentes: reproduire les conditions idéologiques, sociales, économiques de la société en place. À l'heure de la globalisation, ces fonctions renforcent leur emprise sur le système d'enseignement, tendent à le hiérarchiser et à l'instrumentaliser au service de la compétition économique.
Dans ces conditions, la lutte a-t-elle un sens, est-elle possible? Oui, car l'école démocratique et l'école capitaliste ne sont pas des vues idéalisées, qui s'excluent totalement l'une l'autre. Elles sont les deux pôles d'une contradiction fondamentale, propre à l'école actuelle, et qui fait de chaque combat sur les contenus, les méthodes, les structures et les moyens de l'enseignement, la transposition de la lutte des classes dans le champ éducatif

PISA, Invalsi, Harmos (sur la comparaison des compétences)

Quelle est la fonction de la mesure des compétences? Quelle est la fonctionnalité des comparaisons entre des établissements scolaires, ou entre les systèmes scolaires...

Union européenne : Projet Erasmus world

En juillet dernier, Viviane Reding, commissaire européenne à l’éducation, a présenté le projet “ Erasmus World ”. Celui-ci veut rencontrer deux enjeux, selon la...

Pub à l’école: intervention du CdH

En réponse au communiqué commun diffusé par RAP et APED sur la circulaire ministrérielle relative à la publicité à l'école, le député Denis Grimberghs...

De la désobéissance des enseignants du primaire

Au printemps de l’année 2008, le ministre de l’Education Nationale Xavier Darcos fait subir un traitement de choc à l’école primaire, officiellement pour combattre l’échec scolaire, en réalité pour mieux faire passer la pilule des restrictions budgétaires, des suppressions de postes et de la disparition de la formation pédagogique. Ce faisant, il impose à la profession des dispositifs, notamment les nouveaux programmes, l’aide personnalisée, les évaluations nationales et le livret de compétences, qui portent atteinte, non seulement à la liberté pédagogique inscrite dans la loi, mais également à l’éthique et aux convictions de nombreux enseignants du primaire. Il ne s’agissait pas de recommandations, ce qui aurait été souhaitable pour laisser la place au droit d’innovation et à d’autres expérimentations, mais bien d’obligations qui ont profondément heurté la conscience de milliers d’enseignants d’abord soucieux du progrès de tous les élèves.

Les vautours du coronavirus 2

Un vent favorable nous a rapporté la promo suivante : « Chers élèves, afin de faciliter vos recherches d’enseignants pendant cette période de cours par...

Réforme et revalorisation de la formation initiale des maîtres et des régents

C’est lors de son congrès de 2009 que la CGSP-enseignement a pris position en la matière : elle revendique le passage à une formation de niveau universitaire (master en 120 crédits) avec compensation du coût de l’allongement des études pour les étudiants. Le syndicat considère qu’une réforme et une revalorisation profonde de la formation initiale des enseignants est une des conditions essentielles de toute démocratisation de l’éducation. En outre, cet allongement participera à réduire la hiérarchisation sociale au sein même du corps enseignant. Cette revendication va de pair avec les demandes de la CGSP en matière de réforme de l’enseignement par l’organisation d’un tronc commun pluridisciplinaire jusqu’à 16 ans (conçue de manière équilibrée entre les branches intellectuelles, manuelles, artistiques et physiques) ainsi que la suppression des réseaux existants et la création, sans phase transitoire, d’un réseau unique et public.

La loi de refondation à la question de l’histoire des réformes scolaires

Comment comprendre la loi française de refondation de l’école ? Quels enseignements peut-on tirer de l’examen d’ un siècle de réformes scolaires, des principaux documents à valeur de programme et de projet qui ont pris la forme de loi depuis le projet des Compagnons de l’après Première guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui ? Quelles politiques scolaires dominantes durant ce siècle ? Comment rendre compte de cette succession de discours avec ses continuité et ses ruptures réelles ou apparentes? Pourquoi assiste-t-on à fin de la démocratisation de l’enseignement avec ses dimensions politiques ?

Vraiment trop d’argent ?

Dans un document récent (1), Robert Deschamps estime que la Communauté Française de Belgique dépense beaucoup d'argent pour son enseignement. Les mauvais résultats de notre enseignement mis en évidence dans les études internationales (2) ne pourraient donc en aucun cas s'expliquer par le facteur financier.

Grève dans l’enseignement français le 15 mai

Les fédérations syndicales de l'enseignement français appellent à une grève générale le 15 mai prochain, pour protester contre les suppressions de postes décrétées par...

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