Lamentable exemple de « deux poids, deux mesures » à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris cet été. Les logements universitaires franciliens devaient être mis à la disposition des personnels de l’Etat participant à l’organisation de l’événement. Ainsi donc, les étudiants occupant habituellement les Crous (Centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires), ont-ils dû quitter momentanément leurs logements à loyer modéré.
Mi-juillet, quand les policiers venus assurer la sécurité des Jeux ont débarqué dans la résidence universitaire qui leur était réservée, ils sont tombés à la renverse : cafards, crottes de souris, moisissure sur les murs… Deux syndicats policiers ont immédiatement dénoncé l’état des lieux sur X. Et ça n’a pas traîné ! Dès le lendemain, équipes de nettoyage et société de lutte contre les insectes débarquaient pour résoudre le problème au plus vite.
Cela fait pourtant des années que des milliers d’étudiants, soutenus par leurs syndicats, font état du délabrement des Crous, qui appelle de profonds travaux de rénovation et de nouvelles constructions. En vain.