« L’école que j’appelle de mes vœux est une école de la solidarité. La concurrence sera supplantée par une solidarité plus grande, où les élèves (et les profs, d’ailleurs) ne seront pas systématiquement mis en situation d’être évalués en permanence sur des contenus standardisés, mais plutôt de contribuer à des projets collectifs. J’espère que c’est vers cela qu’on va, mais rien n’est joué aujourd’hui. Le risque existe qu’on choisisse au contraire la voie d’un individualisme exacerbé et d’un désir accru d’arrivisme individuel. »
Dans un entretien publié par la revue Politis, le pédagogue Philippe Meirieu prend la hauteur nécessaire pour commenter la crise que traverse l’Ecole sous les coups de boutoir du coronavirus.