Inégalités, ségrégations, marché scolaire : petites leçons de PISA 2018

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Alors que les commentaires vont bon train sur les classements issus de la dernière enquête PISA, nous avons mis les mains dans le cambouis et cherché quelles inégalités se cachent derrière les moyennes. En un mot : c’est toujours la catastrophe belge…

La base de données de l’enquête PISA 2018 est désormais disponible sur le site de l’OCDE. Cela veut dire que les chercheurs peuvent librement l’exploiter pour effectuer leurs propres recherches et analyses. Nous ne nous en sommes pas pas privé. Dans cette première étude, nous examinons ce que PISA nous apprend sur les inégalités sociales de résultats, ainsi que sur la ségrégation sociale et académique entre écoles.

En raison des nombreux graphiques qu’il contient, nous vous proposons la lecture de cet article au format PDF. Cliquez ici pour accéder à l’article complet.

Il n’y a malheureusement pas de bonne surprise, la Belgique reste l’un des pays les inégalitaires. La Flandre devient même le champion international de l’inégalité, quel que soit l’indice considéré. Voici, à titre d’exemple supplémentaire (il ne figure pas dans l’article téléchargeable ici) le classement des pays ouest-européens selon les écarts de performances entre les 25% d’élèves les plus « riches » et les 25% les plus « pauvres ». La Flandre (VLG) se classe en tête, devant l’Allemagne (DEU), la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et la France.

En raison des nombreux graphiques qu’il contient, nous vous proposons la lecture de cet article au format PDF. Cliquez ici pour accéder à l’article complet.

 

Nico Hirtt est physicien de formation et a fait carrière comme professeur de mathématique et de physique. En 1995, il fut l'un des fondateurs de l'Aped, il a aussi été rédacteur en chef de la revue trimestrielle L'école démocratique. Il est actuellement chargé d'étude pour l'Aped. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages sur l'école.