La publication des résultats de l’enquête PISA 2012 a donné lieu à des réactions très contrastées. Rappelons que de l’OCDE, organisme international de « coopération » économique, il ne faut pas attendre autre chose que la mesure de savoirs et compétences strictement utilitaristes. PISA ne mesure pas l’essentiel : en quoi l’école contribue-t-elle, par exemple, à préparer les enfants à exercer une citoyenneté critique, en quoi les ouvre-t-elle à un épanouissement personnel et collectif ?
Par contre, il y a quelque chose que mesure très bien PISA… et qui est trop rarement mis en avant par les commentateurs (le pouvoir politique préférant toujours se réjouir de résultats « encourageants », même quand ils sont insignifiants) : 2012 montre que les inégalités continuent de se creuser. Entre enfants pauvres et riches. Et entre établissements.
En attendant un article plus fouillé « made in Aped », nous ne pouvons que vous recommander la réaction de Jacques Liesenborghs.