Le 13 mars, la Fédération des Etudiants Francophones (FEF), son homologue flamande et d’autres organisations – dont l’APED –créaient la plateforme ResPACT, en vue d’obtenir, d’ici les élections de 2009, des mesures et engagements politiques pour que baissent les frais liés aux études supérieures.
Le Pacte international de l’ONU, ratifié en 1983 par la Belgique, prévoyait « un enseignement supérieur rendu accessible à tous […] notamment par l’instauration progressive de la gratuité. »
Force est de constater que 25 ans plus tard, on est loin du compte ! Comme le souligne une enquête menée par la FEF auprès de 5000 étudiants. Si l’on intègre au calcul tous les frais réels liés aux études (minerval, matériel didactique, livres, connexion internet, logement, transports en commun, alimentation, activités culturelles, soins de santé, etc.), une année académique coûte entre 6000 et 7000 euros, voire entre 10 000 et 12 000 euros pour ceux qui kotent. Des montants inaccessibles pour une grande partie de la population.
Pistes évoquées par la plateforme : une politique de logement étudiant, l’instauration d’un salaire étudiant ou d’une allocation d’étude substantielle, l’augmentation des allocations familiales, attribuées aux étudiants, des tarifs étudiants dans les TEC, etc.
PhS