Le Soir du 21 mars 2008 évoque le cas de Wajdi Halabi. Ce Palestinien de 35 ans, informaticien de haut niveau et enseignant au collège des Sciences appliquées de Gaza, devait rejoindre la Belgique pour entamer à la VUB, dans le cadre du programme européen « Erasmus mundus external window program », un doctorat consacré aux réseaux de transmission optique. En effet, il n’existe pas d’études de troisième cycle dans la bande de Gaza.
Seulement voilà : Israël impose un blocus de ladite bande. Un peu plus de 1200 étudiants inscrits dans les universités européennes sont ainsi pris au piège. Ils sont en train de perdre le montant de leur bourse d’étude et le visa qui leur était accordé par les pays européens. Même si le recteur de la VUB a étendu le délai d’installation de Wajdi jusqu’au 1er avril, ses chances s’amenuisent. Malgré les interventions diplomatiques. Sari Bashi, présidente de l’ASBL israélienne de défense des droits de l’Homme « Gisha », ne mâche pas ses mots. Elle accuse son pays de « tout simplement maintenir un étau autour de ce territoire et d’empêcher son développement de quelque manière que ce soit […], l’un des volets […] consistant à empêcher les Palestiniens de poursuivre, à l’étranger, des études de pointe. »
(PhS)