A 72 ans, le réalisateur anglais Ken Loach nous livre un de ses tout grands films. « It’s a free world » vaut le meilleur documentaire pour saisir toute la perversion des relations humaines sous le néolibéralisme, où chacun peut passer, sans problème de conscience, du statut de victime à celui d’exploiteur. Cette une magistrale leçon de sociologie politique, chaudement recommandée aux enseignants de secondaire supérieur, constitue un excellent point de départ pour débattre du modèle de société dans lequel nous nous enlisons, et de celui qu’il serait souhaitable d’y substituer rapidement, sous peine d’assister à une anomie sociale qui risque de devenir incontrôlable.