L’école contre l’individualisme

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Pourquoi va-t-on à l’école ? Si on demande à un adulte bien élevé, il nous répondra : « c’est pour développer l’esprit des enfants, leur faculté de penser de manière critique et indépendante, former des bons et honnêtes citoyens en gros. » Personne ne s’opposera à ça c’est sûr! Mais est-ce que ce sont des belles paroles en l’air ou est-ce que l’école remplit vraiment ce mandat ?

Si on demande à un élève :
Pourquoi tu vas à l’école ?
Parce que mes parents l’ont dit.
C’est tout ?
Pour voir mes amis aussi !
Et qu’est-ce que tu penses de l’esprit critique ?
C’est quoi ça l’esprit critique ?
Bon, et est-ce que tu penses que tu es un bon citoyen ?
C’est quoi ça un citoyen ?

Les réponses que je propose sont sûrement exagérées, quoiqu’elles conviennent pour un élève de moins de 10 ou 12 ans à mon avis. Mais même pour les plus vieux, ils pourront sûrement vous dire ce que signifie l’esprit critique, ou ce qu’est un citoyen, mais est-ce que ces deux choses font vraiment partie de leur personnalité?

L’école

Comment est-ce que l’école se propose de former l’esprit critique et la citoyenneté de ses élèves? Typiquement, elle prend en charge les jeunes de 5-6 ans jusqu’à 16 ans légalement et jusqu’à 18-20 ans dans la majeure partie des cas (sans compter l’université). De septembre à mai/juin du lundi au vendredi, de 8h à 15h en moyenne avec au total un peu plus d’un mois de vacances cumulées. Alors les élèves sont regroupés par niveau et en groupe de 30 environ et mis dans une salle avec un professeur pendant une heure. Typiquement, le professeur donne un cours, énonce des choses et les élèves prennent note de ce que le professeur dit. Après un certain nombre de cours, 2 ou 3 semaines généralement, le professeur donne un examen. L’examen pose des questions à l’élève sur le cours que le professeur vient de donner : l’élève reçoit des points quand il répond bien aux questions et la somme de ces points forme sa note à l’examen. Les notes de l’élève à ses examens apparaissent ensuite sur le bulletin qui est envoyé aux parents et qui est jugé par les autres professeurs et par l’administration pour déterminer la « qualité » de l’élève. Le parent peut ainsi évaluer le travail que son enfant fourni à l’école et l’école peut évaluer si l’élève a les capacités de passer en classe suivante, s’il « passe son année » en gros. Toutes ces notes s’accumulent, d’une manière plus significative au lycée (2nde, 1ère, Terminale) et déterminent, aux yeux des universités (si l’élève souhaite y aller), la qualité de l’élève, « ce qu’il vaut ». Puis, plus tard, à l’université, une fois le diplôme obtenu, l’élève présente ses notes (et d’autres choses aussi j’espère) à un employeur pour obtenir un emploi.

Ouf! Tout ce parcours pour un travail! Alors si on regarde bien tout ce procédé, on remarque que l’élément essentiel pour juger un élève sont ses notes. Évidemment, ce n’est pas le cas dans sa famille (du moins j’espère) ou même aux yeux de certains professeurs, mais aux yeux du monde académique ça l’est.

Les notes

Combien les élèves « stressent » pendant un examen ? Pourquoi ? De quoi ont-ils peur ? Que s’est-il passé la dernière fois qu’ils ont eu une mauvaise note ? Leurs parents les ont réprimandés ? Les professeurs les ont dénigrés ? L’administration les a menacés ?

« Si je n’ai pas une bonne note, alors je ne pourrai pas sortir avec mes amis ce week-end. Si je rate cet examen, alors je vais avoir une mauvaise moyenne. Si mes moyennes sont mauvaises, je vais redoubler. Si je redouble, mes parents seront déçus et je vais perdre mes amis de cette année. Je dois avoir une bonne note!! »

“While religion prescribes brotherly love in the relations among the individuals and groups, the actual spectacle more resembles a battlefield than an orchestra. Everywhere, in economic as well as in political life, the guiding principle is one of ruthless striving for success at the expense of one’s fellow men. This competitive spirit prevails even in school and, destroying all feelings of human fraternity and cooperation, conceives of achievement not as derived from the love for productive and thoughtful work, but as springing from personal ambition and fear of rejection.” (Albert Einstein)

Autant l’administration d’une école, ses professeurs, ou les parents d’élèves ne veulent pas le reconnaître, les notes sont l’élément essentiel pour une vie académique agréable. J’en suis le meilleur exemple à mon avis. J’ai toujours été un bon élève, sage, attentionné, etc. J’ai toujours été dans les premiers de classe. Mais en 3ème, j’ai décidé de commencer à « déconner », alors je devenais bavard en classe, je commençais à avoir des retenues, des mises à la porte etc. Mais mes notes n’en souffraient pas, je continuais à être parmi les meilleurs élèves. J’ai continué comme ça, de pire en pire jusqu’à la Terminale. Je vais vous donner une idée de la progression de mes années en présentant les commentaires qui apparaissent sur mes bulletins, à Stanislas de la 6ème à la 3ème, au Lycée Français de Singapour en 2nde, à Stanislas encore en 1ère et à Marie de France en Terminale :

6ème :
Histoire : « Travail sérieux, de la maturité. »
Anglais : « Très attentif en classe. »
Félicitations aux trois trimestres

5ème :
Mathématiques : « Très bon trimestre. Beaucoup de participation! »
S.V.T. : « Très bien. Bonne attitude. »
Félicitations aux trois trimestres

4ème :
S.V.T. : « J’attends mieux » (premier trimestre); « Bon travail » (deuxième trimestre); « Très bien » (troisième trimestre)
Anglais : « Amélioration de l’attitude en classe. »
Mathématiques : « Très bonne année dans l’ensemble. Manque de sérieux dernièrement. »
Encouragements au 1er trimestre; Félicitations au 2ème trimestre

3ème :
Français : « élève intéressé qui participe au travail de classe » (premier trimestre); « élève actif à l’oral, un peu trop parfois…! » (deuxième trimestre); « élève qui a des connaissances mais qui doit apprendre à contenir ses interventions orales » (troisième trimestre)
Mathématiques : « excellent trimestre »
Sciences physiques : « excellent »
Félicitations aux trois trimestres. Heures d’absence : 9; mises à la porte : 2; retenue : 1.

2nde (Lycée Français de Singapour) :
« De très bons résultats dans toutes les disciplines. Participation active. Félicitations » (premier trimestre)
« De très bons résultats dans toutes les disciplines. Félicitations » (deuxième trimestre)
« Bilan très prometteur pour la poursuite des études. (Un peu de modestie ne serait pas superflu). Passage en 1ère S. Félicitations » (troisième trimestre)
Au dernier trimestre, les professeurs ne voulaient pas me donner les félicitations, il a fallu que le directeur décide de les donner. Je ne l’avais jamais rencontré de ma vie, mais il a voulu me les donner malgré les commentaires négatifs des professeurs. Pourquoi? C’est simple : mes notes (11 fois la meilleure moyenne trimestrielle de la classe).

1ère S (Stanislas) :
Histoire : « Assez bien. Des qualités évidentes. Bonne participation, bon sens des réalités. »
S.V.T. : « En chute libre. Attitude inacceptable. Un ensemble très décevant. »
« Des résultats satisfaisants. Attitude en classe à améliorer » (commentaire générale du premier trimestre)
« Bons résultats, mais une attitude qui dérange le bon déroulement des cours » (commentaire générale du deuxième trimestre)
« Un troisième trimestre peu sérieux. Ensemble moyen » (commentaire générale du troisième trimestre)
Journées d’absence : 7; heures d’absence : 42; avis adressés aux parents : 2.
Cote R : 33,76 et 33,34

Terminale (Collège Marie de France) :
Mathématiques : « Résultats convenables. Des possibilités pas toujours exploitées. Dommage » (premier trimestre); « Des capacités pour faire beaucoup mieux. Résultats satisfaisants » (deuxième trimestre).
Espagnol : « Élève qui fait tout pour empoisonner l’ambiance de travail de la classe, qui triche et ne respecte aucun règlement » (premier trimestre); « Bon niveau » (deuxième trimestre).
Cote R : 30,76
Note au bac : 13,34 mention « assez bien »

Tout ça pour dire que malgré toute mon insolence, tout mon bavardage et mon attitude négative j’ai été accepté en biochimie à l’université McGill. Mes notes étaient encore bonnes, c’est tout ce qu’ils ont regardé, rien d’autre. Ils ne se sont même pas intéressés une fraction de seconde à mon comportement. Tout ce qu’ils ont regardé sont mes notes. Alors comme d’un point de vue académique, l’université est la suite logique après l’école, et que l’université ne s’intéresse qu’aux notes de l’élève, l’école aussi ne s’intéresse indirectement qu’aux notes. Je parle d’un point de vue global en disant l’école, et je ne parle pas des professeurs individuellement qui peuvent (quand ils ne sont pas dépressifs eux-mêmes!) aider les élèves qui ont des problèmes. Alors les notes sont le « measuring stick » de l’élève : c’est comme ça qu’on mesure la qualité de cet élève. Mais on a dit plus haut que l’école est là pour former des esprits critiques et des citoyens à part entière. Alors les notes devraient être la marque de ces deux qualités chez un individu. Et comme les notes viennent des examens, alors les examens eux-mêmes, doivent donc évaluer l’esprit critique et le sens civique des élèves. Voyons voir si c’est effectivement le cas.

L’examen

Un examen se déroule typiquement de la manière suivante : l’élève rentre en classe, s’assied, sort une feuille et de quoi écrire. On lui donne un énoncé, et il répond aux questions posées. Les questions traitent du cours que le professeur a donné dans les deux ou trois dernières semaines. Qu’est-ce qu’on teste chez l’élève pendant cette heure-là ?
On est en train de lui dire : « assieds toi, lis la question et si tu es capable de te remémorer la réponse que j’ai donné pendant le cours, alors tu auras les points. » Est-ce qu’on est vraiment en train d’évaluer son esprit critique ? Ou est-ce qu’on évalue plutôt sa mémorisation? Est-ce que c’est la même chose ? Est-ce qu’avoir une bonne mémoire c’est la même chose qu’avoir un esprit critique ? Non. On lui demande de répéter ce qu’un professeur a dit pendant son cours : ce n’a rien à voir avec l’esprit critique ça! L’esprit critique c’est justement avoir une pensée indépendante, des idées personnelles et propre à soi. C’est tout le contraire que de répéter ce que quelqu’un dit ! Donc les examens actuels ne développent pas l’esprit critique, ils développent la mémorisation de l’élève. Ce n’est peut-être pas une mauvaise chose en soi, mais est-ce que c’est vraiment ce à quoi doit se résumer 12 ans de scolarité ?

« Autrefois, les illettrés étaient ceux qui n’allaient pas à l’école. Aujourd’hui ce sont ceux qui y vont. » (Paul Guth)

“Education is what remains after one has forgotten everything he learned in school.” (Albert Einstein)

On remarque, autant dans les écoles que dans les universités une hausse du nombre de cas de tricheries. Je l’ai fait, j’ai déjà triché, et je vais vous expliquer pourquoi les élèves peuvent décider de tricher : « je dois apprendre tout ça presque par cœur, toutes ces dates, tous ces graphiques, toutes ces cartes, toutes ces formules, toutes ces règles pour avoir une bonne note. Si au lieu de passer des heures à apprendre toutes ces choses par cœur, je les écris sur un petit bout de papier que je dissimule bien dans mes affaires et que je n’aurai qu’à sortir et regarder quand j’en aurai besoin, je sauverai énormément de temps, et j’assurerai clairement une meilleure note à mon examen, si je ne me fais pas attraper bien sûr! » C’est là qu’on voit le problème des examens et leur limitation. La note d’un « bon » élève et d’un élève qui aura triché pourra être la même! Le « bon » pourra avoir étudié pendant des heures alors que le tricheur n’aura dépensé que quelques minutes de son temps à imprimer son papier triche. Et au final : aucune différence entre les deux, ils auront la même note; l’école les jugera de la même manière. L’examen est incapable de déceler si un élève « sait » vraiment quelque chose ou s’il triche, apprend bêtement par coeur ou répond au hasard.

Comment surmonter ce problème ? D’abord il faut reconnaître qu’il s’agit d’un problème qui concerne autant les élèves que les professeurs, et indirectement l’administration d’un point de vue plus légal. Pour cela, nous devons trouver une manière de réunir ces trois partis pour qu’ils puissent collaborer et arriver à une solution face à la crise que subit l’école actuellement. On peut se demander si le manque d’enseignants dans les écoles est relié à ça, ou si le « manque de respect » des élèves aussi est une conséquence de l’inaptitude de l’école à valoriser les vrais qualités d’un individu, à savoir son individualité. Toute la scolarité on demande à l’élève de répéter ce qu’on lui dit, sans jamais s’intéresser à ce qu’il pense, ce qu’il a à dire ! Et après on s’étonne qu’il parle quand on ne lui donne pas la parole, et qu’il devienne insolent ! On ne lui a jamais appris à exprimer ses idées ! On lui apprend à exprimer les idées de quelqu’un d’autre !

Une banque de données d’examens antérieurs

Les propositions qui suivent sont des suggestions qui mériteront d’être discutées autant au sein des élèves que des professeurs et de l’administration pour commencer à engager un dialogue entre les partis concernés et arriver le plus vite possible à une solution intelligente.

« Une école où les écoliers feraient la loi serait une triste école. » (Ernest Renan)

La première suggestion est la suivante : créer une banque de données d’examens passés pour tous les niveaux et pour toutes les matières. Les professeurs devront répertorier dans un endroit tous les examens qu’ils ont donnés dans le passé. Cela créera une banque de données d’examens dont les professeurs pourront s’inspirer pour faire de nouveaux examens, en reprenant un examen donné une autre année par un autre professeur, ou en combinant différents exercices de plusieurs examens. Ou si le professeur décide de faire un nouvel examen, il le mettra après la date de l’examen pour le partager avec les autres professeurs ultérieurement.

Les élèves, de leur côté devront avoir un accès totalement libre à ce répertoire. À partir du moment où on reconnaît que l’on n’évalue pas la mémorisation de l’élève, on doit lui accorder la possibilité de s’entraîner pour se préparer à son examen, comme ils peuvent déjà le faire pour le brevet avec les « Annabrevet », au bac avec les « Annabac » ou quand ils seront à l’université (HEC est un bon exemple où les professeurs donnent généralement aux élèves accès aux anciens examens, ou encore les programmes de droit de l’Université de Montréal, de l’UQAM ou McGill, et plusieurs autres). Si on veut vraiment développer l’esprit critique, pourquoi ne pas les laisser s’entraîner avec des anciens examens?

Certains professeurs auront peut-être peur parce qu’ils redonnent les mêmes examens année après année. D’abord, s’il s’agit vraiment de questions qui portent à réflexion et qui ne sont pas simplement une question de par cœur, ils ne devraient pas se soucier de ça puisque l’élève est forcé de raisonner. D’autre part, si tous les professeurs font la même chose en même temps, alors chacun d’eux aura accès, pour la matière de leur niveau, à une quantité importante d’examens desquels ils pourront puiser, tous les ans, pour renouveler les examens qu’ils donnent. Si les professeurs s’opposent encore à ça parce qu’ils donnent toujours les mêmes examens, alors c’est leur problème parce que ça fait partie de leur mandat.

Cela facilitera d’un côté la révision des élèves, qui souvent, malgré avoir appris leur cours, se retrouvent face à un examen qui les prend par surprise parce qu’on les met dans un contexte auquel ils ne sont pas préparés. Alors que réviser à partir d’examens antérieurs est la seule manière de garantir une bonne note. L’examen est une unité : il regroupe les notions que l’élève doit connaître, il met aussi l’élève dans un contexte où ce dernier doit apprendre à gérer son temps, chose qu’il ne peut pas faire simplement en faisant des exercices du livre ou en apprenant son cours par cœur. Il peut se mettre dans le même contexte chez lui, et se chronométrer, choisir les exercices en fonction du barème et en commençant avec le plus facile pour lui.

Du côté des professeurs, cela créera une source non négligeable d’examens, d’exercices, de problèmes et pourra peut-être normaliser un peu plus le type d’examen donné. Cela pourra créer une collaboration entre eux, ou des échanges et des débats sur la forme des examens.

Les examens à livre ouvert

La deuxième proposition est la suivante : faire des examens à livre ouvert. Si on s’entend pour dire que l’examen n’est pas là pour tester les facultés de par cœur des élèves, il s’ensuit qu’il n’y a pas de raison de les priver de leurs cours. Laissez-moi vous donner un exemple : « deux élèves sont assis dans la salle d’accueil et discutent de la théorie de l’évolution. Le premier décrit à l’autre un type de spéciation de la théorie de l’évolution dont il ne se souvient pas du nom. Le second réfléchit en se rappelant qu’il l’avait déjà appris pour un cours, mais après un moment, il lui répond qu’il ne s’en souvient plus. Le premier, insatisfait, lui dit qu’il revient. Il revient quelques minutes après en courant, avec un grand sourire en disant : « j’ai trouvé! Ça s’appelle la spéciation allopatrique! » »
Pendant que le second avait abandonné sa recherche simplement parce que sa mémoire lui faisait défaut, l’autre est allé chercher à la bibliothèque. Tout ça pour dire que dans la vie de tous les jours, surtout maintenant, on ne se retrouvera pratiquement jamais dans une situation où quelqu’un nous « empêche » d’avoir accès à l’information! Quand j’écris ce texte, je peux à tout moment ouvrir mon dictionnaire pour vérifier l’orthographe d’un mot, et Word le fait systématiquement, même s’il peut se tromper. Alors pourquoi empêcher, à l’école, pendant l’examen, tout accès à l’information à l’élève? Qu’est-ce qui est mieux à développer chez un élève : sa mémoire ou sa faculté de chercher l’information dont il a besoin? Pour cette raison, il faudra tôt ou tard rendre tous les examens à livre ouvert. Fini le par cœur, on ne vit plus dans un monde où la connaissance est sacrée et réservée à une élite.

En fonctionnant de la sorte, finis les tricheurs! Et c’est quelque chose qui se fait déjà dans beaucoup de cours à l’université. Pourquoi priver l’élève de l’information dont il a besoin? Est-ce que dans son travail son employeur, ou son client lui dira : « je veux que tu fasses ce travail, mais tu n’as pas le droit d’utiliser ni ton dictionnaire, ni Internet, ni aucune autre source d’information »? C’est évidemment absurde! Pourquoi est-ce que ça ne le serait pas autant à l’école?

Par Romain Angeles

« Libérer l’École, c’est achever la plus belle des conquêtes de la Révolution française. »
– Paul Bert

« De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure. »
– Anatole France

2 COMMENTS

  1. > L’école contre l’individualisme
    salut romain,
    comment ça va?
    de bonnes idées…et toujours beaucoup de passion : tu devrais vraiment faire de la politique!
    ne lâche pas l’affaire!!

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