«Dans un pays pauvre comme la Bolivie, le président et le gouvernement doivent partager les charges», estime Evo Morales, le nouveau président de la Bolivie. Lui et son gouvernement devront de ce fait se contenter d’un demi-traitement. Il n’a pas non plus l’intention de chercher une résidence plus luxueuse, même s’il n’occupe actuellement qu’un petit studio dans une maison communautaire. Il attend également des parlementaires qu’ils s’imposent des restrictions et il compte consacrer l’argent ainsi épargné à des programmes sociaux, surtout dans l’enseignement. En outre, il confirme sa résolution de modifier le système économique de la Bolivie. Ses conseillers font déjà des plans destinés à supprimer un décret de 1985 stipulant que la Bolivie se muait en zone libre-échangiste, comme le désiraient les États-Unis. (Solidaire n°1, 2006)