La stratégie de Lisbonne, nous vous en avons parlé à de nombreuses reprises, c’est celle qui consiste à vouloir faire de l’Europe » l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde « . Et que les autres crèvent. Eh bien, les entités fédérées belges concernées par l’enseignement mettent un point d’honneur à respecter ce noble objectif. La Communauté Française semble avoir déployé beaucoup d’effort pour prouver sa bonne volonté. Ainsi, elle explique avoir » encouragé l’esprit d’entreprendre par des accords de partenariat avec les secteurs de l’industrie alimentaire et de l’automobile, par un soutien financier au concours de la meilleure mini-entreprise belge de l’année (…) et aussi par l’organisation de stages de formation en entreprise à destination des enseignants « . Dans le cadre de la mise en oeuvre de la déclaration de Bologne (elle-même partie intégrante du processus de Lisbonne : voir dans notre n° précédent l’article de JP Kerckhofs intitulé » Marchandisation : nos ministres sont contre mais pour …. « ), un rapport d’avancement de la Belgique estime que » la création d’instruments visant la transparence des diplômes et des qualifications est commune aux trois Communautés belges « . Rappelons que cette transparence est considérée comme un préalable à la mise en concurrence des différentes institutions d’enseignement européennes.
(Alter Educ, 10/3/03)
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