Bruxelles. Hier, mardi 28 janvier, le Commissaire européen Pascal Lamy a
annoncé que la Commission européenne est opposée à la publication de la liste
des services que la Commission va proposer de libéraliser dans les 15 pays
européens avant que l’OMC reçoive cette liste, le 31 mars.
Les 15 parlements nationaux auront le droit de débattre de la libéralisation
des services dans leur propre pays une fois que la décision sera prise. Pas
avant. Jusque là, les 15 gouvernements, qui recevront le premier projet de
liste le 6 février, ne recevront pas, de la part d’une Commission européenne
non élue, l’autorisation de partager cette liste avec les membres élus des
parlements nationaux et du Parlement européen.
Après le secret imposé sur les demandes de libéralisation adressées à 109 pays,
la Commission européenne veut imposer le secret sur la libéralisation des
services dans nos propres pays, des services qui, parfois, ont été créés suite
à la volonté exprimée par des représentants élus et par des parlements
nationaux.
Il est urgent de s’opposer à cette insulte à la démocratie. Il est de la toute
première responsabilité des membres élus des parlements et des membres des
gouvernements légitimes d’imposer la démocratie.
IL EST PLUS QUE JAMAIS NECESSAIRE QUE NOUS SOYONS DES DIZAINES DE MILLIERS LE
DIMANCHE 9 FEVRIER A BRUXELLES POUR EXIGER:
– LA TRANSPARENCE ET LE CONTROLE DEMOCRATIQUE
– UN MORATOIRE SUR LES NEGOCIATIONS AGCS
– UNE DEFINITION PRECISE DES SERVICES PUBLICS
– QUE LES SERVICES PUBLICS SOIENT HORS AGCS
– UNE REVISION DU MANDAT DE LA COMMISSION EUROPEENNE
Raoul Marc JENNAR
Chercheur Oxfam-URFIG
spécialiste de l’AGCS